Des ombres trop nettes
Rampant sur le sol.
Des courbes, des carrés
Et de mouvantes rainures.
Des faisceaux de lumière
Exploreront les bois,
Se faufileront entre les branches,
S’éparpilleront en poussière de joie
Sur les fougères ployées
Par l’inévitable pesanteur.
Les ombres tourneront au rythme du soleil
Et les faisceaux de joie chercheront d’autres places.
Les feuilles frémiront parce qu’un souffle passe,
Montrant leurs dessous pudiques.
Et les oiseaux crieront trop fort la douleur d’aimer.
Les sauterelles crisseront pour rappeler
Que tout se coupe et se sépare.
Mail malgré tout,
Nageant dans ma poitrine,
Il y aura un cœur qui s’assoupira
Dans la certitude du repos,
Celui du septième jour de Dieu…
1961