Dort la rumeur de la mer,
Dort la rumeur qui s’apaise
Quand un soleil d’ambre clair
A l’horizon bleu des falaises
Abdique devant la nuit
A l’heure où la chauve-souris
Dans la ronde des soucis.
La mer se berce pour s’endormir
Dans un ronronnement d’écume
Et l’on sent nous envahir
S’éteindre les dernières enclumes
Des flots puissants dessus la Grèce.
Car la mer dort en murmurant
Sous les derniers rayons du jour,
Enveloppée du cri des mouettes
Et bercée du silence des rochers.
Elle est calme et syncopée
Par l’haleine légère du vent.
Elle apparait vêtue d’argent
Car le soleil s’est retiré
Devant la roue de la lune.
Oh dort la mer,
Dors rumeur qui s’apaise
Quand un soleil d’ambre clair
A l’horizon bleu des falaises
Abdique devant la nuit.